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Dans son troisième essai, sensible et personnel, Sophie Galabru tente de modifier son regard sur le temps qui passe. En inventoriant les dernières fois qui traversent toute vie et en particulier la sienne, elle souhaite approcher le temps différemment, sympathiser avec lui, s'en faire un ami. S'appuyant sur les grands penseurs tels Bergson ou Jankélévitch, elle fait un éloge de la puissance créatrice du présent, remède à la nostalgie. Nos dernières fois ne sont pas toujours synonymes de fin. Il y a des fins sur un plan matériel ou physique ; un adieu aux choses ou aux corps. C'est certain. Mais la vie se déroule sur un autre plan : l'esprit. Nos relations aux êtres, aux lieux, aux situations sont aussi spirituelles. Elles s'inscrivent dans notre mémoire, notre réflexion, notre imagination, notre c½ur et se poursuivent bien au-delà de la limite posée par une apparente dernière fois.
Mardi 18 février à 19h30.
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